Réponse de Jean LASSALLE :
Réponse de Nathalie ARTHAUD :
Monsieur,
Nul ne peut contester l’intérêt d’étudier les rythmes scolaires. Et surtout nul ne peut contester la nécessité de tenir compte des besoins des enfants dans la détermination de ces rythmes. A l’évidence, vos propositions vont dans ce sens. Mais c’est loin d’être au centre de bien des décisions prises par les pouvoirs publics. Trop d’autres considérations qui n’ont pas grand-chose à voir, comme par exemple l’occupation des lits des stations de ski, viennent les parasiter.
Sans compter que, pour appliquer des rythmes adaptés, il faut se donner les moyens, autrement dit du personnel en nombre et en compétence. Toutes considérations qui impliquent des problèmes de financement.
Or nous vivons une période où les gouvernements sont plus préoccupés par les réductions de budget pour dégager de quoi subventionner les entreprises que par le bien-être des enfants.
Les budgets pour l’enseignement s’en ressentent. Les études des rythmes et surtout leur application aussi.
Recevez, monsieur, mes salutations.
Nathalie Arthaud
Réponse de Benoît HAMON :